Un jeune boutiquier a grièvement poignardé au ventre et à la tête une élève de seconde A au lycée moderne de Duékoué pour avoir réclamé des paquets de bonbons qu’elle dit avoir commandés dans son magasin sis au grand marché de Duékoué.
Selon KKR, articulant difficilement les mots, le boutiquier qui aurait refusé de lui livrer des bonbons qu’elle aurait achetés dans son magasin.
« Depuis le dimanche dernier, je suis allée, comme je le fais depuis la classe de quatrième, dans cette boutique pour commander des bonbons que je revends pour me faire quelques bénéfices. Ce jour-là, le boutiquier m’a laissé entendre qu’il y avait une rupture de stock. Je lui ai donc laissé la somme de 15.000 FCFA pour l’achat de bonbons que je reviendrais récupérer le lendemain, lundi. Le jour dit, comme je n’ai pas cours, je m’y suis rendue et le boutiquier me dit encore qu’il n’y a pas de bonbons, me demandant de repasser, mardi. Mardi, je reviens et c’est la même chanson. Alors, je lui ai demandé de me restituer mon argent pour que j’aille m’en procurer ailleurs. Contre toute attente, le sieur O. rentre dans une colère bleue, pestant qu’il va tuer quelqu’un », explique K.K.R, visiblement souffrante.
La jeune élève a ajouté qu’au moment des faits, sa voisine de classe qui l’accompagnait a souhaité qu’elles s’enfuient, ce qu’elle a refusé. « J’y ai opposé un refus catégorique, lui faisant savoir que je ne m’enfuirai pas pour mon propre argent, tout en ne sachant pas que ce dernier dissimulait un poignard. Et, dans cette situation confuse, il m’a asséné sur le flanc gauche un premier coup et un deuxième sur la tête pendant que je tentais de m’enfuir ».
La victime dit avoir eu la vie sauve grâce aux passants qui l’ont secourue et l’ont conduite à l’hôpital où elle a subi une intervention chirurgicale avec trois points de suture au ventre et un à la tête.
Le père de la victime a fait savoir qu’une plainte a été déposée au commissariat de police, tout en implorant le Seigneur de sauver la vie de sa progéniture qui aurait eu des perforations au niveau des intestins, selon le diagnostic du chirurgien.
La prise en charge médicale de KKR est assurée par le propriétaire de la boutique qui soutient que le présumé agresseur est à ce jour introuvable.
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